Résolument contemporain, le travail de Yeroün nous parle d’un quotidien au travers de ses gestes les plus banals, d’une forme de consommation, d’isolement, de souffrance, cette souffrance que l’on trouve dans les recoins les plus sombres de la société actuelle. Son travail est en chemin, c’est une évidence. L’artiste y est en recherche constante, il s’applique à poser sur des matériaux divers (fréquemment au travers de la récupération) les traces d’une volonté féroce de créer, de dire les sentiments que lui inspire le monde.
Christophe Kauffman