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Véronique Paprosky

De l'artiste
Trois-Rivières, Canada
Catégories PeinturePhotographie
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Véronique Paprosky
Tendances Trois-Rivières
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Selon Véronique, l’art fait partie de la vie. Son vécu qu’il soit dramatique ou joyeux ces expériences de vie de son quotidien et de ceux des autres l’ont inspiré. Elle est consciente des choses de la vie qui fond d’elle; un chaos intellectuel et spirituel; qui fait que son art devient un paradoxe et une transcendance. Sa passion pour l’art a débuté à son très jeune âge. Sa mère apprenait à peindre du paysage réaliste, car à l’école primaire, elle avait très peu de cours d’art. Ce qui stimule Paprosky, c’est que son grand-père coté mère et sa grand-mère cotée mère étaient des artistes amateurs qui prenaient cette passion à cœur. Sa mère a suivi cette idée d’art amateur elle aussi et Véronique avait envie d’aller plus loin que l’amateur artistique. « Faire partie de l’histoire de l’art, c’est pour moi un sentiment d’honorer mes ancêtres et de les remercier de ce talent ». Tout commence par des observations admiratives par la famille Lavoie du côté de la mère de l’artiste. Le grand-père, Jean-Paul Lavoie et la grand-mère, Réjeanne Gravel sont des artistes tout aussi passionnés, mais moins engagés à l’art et plus du grand amateur. Sa grand-mère modelait l’argile et de la poterie. Certains de ces œuvres sont abstraits, mais il y a du symbolisme de niveau des natures mortes. Son grand-père peignait du régionaliste pur de la région de Charlevoix. Cette famille y vivait là-bas environ de 1912 à 1987. La touche et les couleurs est semblables à l’œuvre : Port-au-Persil de 1952 de Jean Paul Lemieux. Le travail de cette famille-là grandement inspiré. Un jour, l’une de ces cousines de Véronique a fait un voyage d’études en Égypte dans les années 1996. Manon Lavoie a apporté en guide de souvenir de petites figurines pyramidales incluant des hiéroglyphes dessus. À cette époque, elle était encore une enfant. Sa fascination est devenue répandue dans sa vie artistique. Selon elle, c’est comme un sentiment que la vie est en fait de mystères. Lorsque Paprosky commençait le cégep en 2011, elle travaillait sur de la recherche et de l’exploration approfondies sur son identité tout en pensant qu’elle est sa voie en tant qu’artiste. Lors de ces voyages. Elle est déconnectée de la réalité. Elle peut facilement s’inspirer et y faire des croquis facilement comme si ces voyages sont une source d’inspiration. Arrivée à l’université en 2016, elle fit d’autres recherches qui poussent à la reconstruire avant de déconstruire sur des sujets profonds de la société tel que l’environnement à l’aide de figure pyramidale. Les photographies de ces voyages sont selon Véronique une source de relaxation intellectuelle à ces yeux parce qu’il y a tellement de belles couleurs telles que le bleu de l’océan qu’elle admire beaucoup depuis le Cégep. Plus tard, dans les années précédentes, l’emprunt de l’art égyptien aide que l’artiste à créer des narrations. La pyramide est présente pour son côté de plus en plus divinatoire puisque l’histoire de l’humanité est une histoire mystique qu’on apprend tous les jours. Elle travaille aussi tous les médiums, mais celui qu’elle préfère c’est la peinture et la photographie. Paprosky travaille dans la photographie depuis l’âge de ces 10 ans. Vers le cégep à ces 23 ans, elle a eu son appareil de photo Canon Rebel T.3. Lorsqu’elle était rendue à l’université, elle pouvait approfondir sa recherche photographique sur la question de la composition : est-ce que les photos ratées peuvent finalement avoir une 2e chance? En photo argentique, il est plus possible de produire quelque chose de beau avec des photos ratées grâce à la composition et à la superposition de plusieurs films. La construction photographique devient une photo déconstruite qui se reconstruit avec l’œil des individus par sa volonté de représenter ce qui comprend en premier. À l’extérieur de ces cours universitaires, Paprosky s’est penché sur une question sur l’Internet, ces « mème(s) » sont-ils la nouvelle iconographie divinatoire du peuple? Véronique a fait de nombreuses expositions depuis 2011 dont sa plus récente est l’exposition de skate en juin 2020. Elle parle justement de l’iconographie divinatoire de web par rapport au choix du peuple. Depuis la Covid-19, Paprosky s’inspire de la pandémie en tant que forme d’ironie sur la solitude du peuple dans sa représentation du web. On peut comprendre qu’elle cherche à se faire comprendre des sentiments qui la société veut ignorer. Véronique est-elle avancée sur son temps? Selon l’artiste, elle souhaite que celui qui la regarde prenne conscience des idées conceptuelles : des connaissances spirituelles, de vivre une expérience tout en couleur et pour finalement changer son attitude ou les choses. ma démarche artistique Les souvenirs de mon enfance sont l’une de mes inspirations pour ma production visuelle. Souvent, je crée des liens entre ces souvenirs et d’autres sujets marquant dans mon cheminement artistique. Notamment : l’art islamique, l’art égyptien ancien, l’art optique et mais aussi tout ce qui est en lien avec le contemporain. Ces aspects géométriques des formes sont liés à leurs symbolisations spirituelles. Je suis souvent attiré par les œuvres anciennes que je vais déconstruire pour les reconstruire vers un processus ludique, pour créer un univers combinant réalité et imaginaire. Pour moi, la création est toujours liée à un rituel intime : la préparation, l’exécution des gestes (performatif), la réflexion et le jeu. C’est dans le rythme du mouvement qu’une atmosphère unique vient construire une finalité esthétique satisfaisante, qui est pour moi l’œuvre authentique nouvelle. Depuis 2020, j’ai développé mon cheminement vers de nouvelles questions : « Ce que je souhaite exprimer? Ce que j’aime (en image visuelle pour m’exprimer)? ». Ce sont des questions simples qui font que présentement j’expose mon identité, mon savoir, ma philosophie de vie à travers des images : les pyramides, les fleurs, la calligraphie et des couleurs vives. Ce qui m’amène à un point où je souhaite juste montrer ma perception de voir le monde, la société, les médias et l’environnement. Ainsi comme exemple, j’ai fait une nouvelle série de peinture : Couleur magique. Elles ont été exposées pédagogiquement à la galerie R3 le 15 avril 2019. Depuis que le covid-19 est entré dans nos vies et que l’internet prend de plus en plus de place, je suis portée à exprimer l’invisibilité, comme l’intouchable, comme étant typique d’une icône divine et très céleste. Mes pyramides ont une signification de plus en plus concrète : la consciences et l’inconscience des problèmes du système de notre société. Les couleurs vives et le « mème » sont là pour approfondir le désir de toucher à un chaos d’information et à la fois divine; alors que nous consommons beaucoup de savoir. En conclusion, je recherche dans ma démarche artistique des effets visuels amusants, mais touchant aussi à une transcendance. Ce qui est paradoxal. Le mystère est un univers.
Trois-Rivières, Canada
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