Gaël ANASSE a grandi dans l'atelier familial sur les hauteurs de Vallauris parmi les céramiques de sa mère et les sculptures de son père.
Il y découvre le dessin, la gravure, le modelage, la taille directe, la forge et la fonderie d’art, pour finalement accompagner Michel Anasse dans ses projets monumentaux. Plus tard Il assiste des artistes tel que : Cippolini, Bigel, Pages et passe par les ateliers de Arman et de Guadanucci.
La matière et l'outil étaient omniprésents ce qui aurait tendance à appeler toute personne à la création. Le modelage s'est d'abord imposé pour sa rapidité de réalisation et avec la proximité du four à bois, les "biscuits" permettaient l'apprentissage des émaux et des oxydes.
La taille directe est devenue évidente un peu plus tard. Mais qu'elle que soit la technique, Gaël a toujours réalisé des têtes, des faces, des gueules, sortes de faciès de titans, issues d'un monde où se mêlent regards d'enfants, bandes dessinées, Art précolombien, colosses de l'île de Paques, ou mémoires des civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie, .... Mais soyons clairs, ce ne sont pas des masques de carnaval, personne ne pense à en rire.
Gaël travaille de nombreux médiums, avec une prédilection pour le bois et l'acier. Concernant le bois, il aime tromper le regard en modifiant et en traitant des essences traditionnellement peu sculptées comme le platane. Ses faces flirtent avec le monumental car les plus grandes atteignent les quatre mètres de haut.