Broken Arabesques 3

Une troisième huile sur toile après un arrêt de près de cinq mois à cause de ma dépression, mis à part une dizaine d'huiles rouges sur papier en mai Je ne sais pas très bien d'où vient cet élan créatif construit autour de ces gros traits noirs, ces ''arabesques brisées'' (Broken Arabesques). J'ai débuté cette série en traçant ces traits noirs entourés d'ocre terre de Sienne, laissant le reste du canevas vierge, blanc; une simplicité assez rare dans ma production (sauf pour la série A Capella) puisque je ressens généralement l'envie, le besoin de couvrir toute la toile de couleurs, de coups de pinceau ou de spatule. Mais, évidemment, ma nature a repris ses droits: je n'ai pas pu résister à recouvrir toute la toile, même si c'est surtout de blanc. Ces Broken Arabesques évoluent, se complexifient et j'ai bien l'intention de suivre d'explorer ce nouvel univers... Quant à son titre, la dualité et l'opposition qui s'en dégagent se sont imposées à moi. Depuis plusieurs années, la plupart de mes traits noirs et de mes coups de spatule sont plutôt ronds, fluides; ce sont mes ''arabesques'' - c'est à dire tant une figure de danse élégante qu'une ligne aux mouvements enlacés. Mais comme, dans le cas de cette série, elles sont disloquées, déchirées, ''Broken Arabesques'' (notez une deuxième opposition: français et anglais) s'est imposé,