Gabriel Feracci
Lyon, France
Catégorie
Installation
Style
-
Medium
-
Taille
-
Année
2014
L’espace qui est ici « visé » se constitue certes par la déambulation, mais surtout par la tension palpable qui émane de chaque ensemble de plaques de verre. En effet, ces plaques vont par deux. L’une part du sol et l’autre descend du plafond. L’une incarne une force ascendante, l’autre une force descendante. C’est parce que toutes deux se rejoignent quelque part « dans » l’espace que ces forces deviennent à la fois réelles et visibles. C’est cette rencontre qui transforme et module l’espace d’une manière qui, sans elle, n’existerait pas.
On comprend que pour tenir ensemble ces plaques doivent être arrimées l’une à l’autre. Les serre-joints qui les relient et les compressent exercent une pression telle que les plaques se courbent jusqu’au point où il est possible qu’elles se brisent.
La pression renvoyée par le plafond et le sol provoque une torsion qui vient redoubler la courbure propre à chaque plaque, sa mémoire en quelque sorte, celle liée à ce qu’elle a pu subir comme transformations lors des expositions précédentes.
Le temps propre à cette exposition est donc le temps infigurables des forces pures. La commémoration discrète des premières expositions devient le support à une mise en scène d’explosions inévitables...
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